Bon, on va pas tourner autour du pot : entre l’inflation, les tensions diplomatiques et les nouvelles galères administratives, partir passer l’hiver aux États-Unis en tant que snowbird canadien, c’est devenu tout sauf une sinécure.

Autrefois, tout était simple : tu bookais ton vol pour la Floride, tu mettais ton chapeau de paille, et tu profitais de six mois au soleil pendant que tes voisins déneigeaient leur voiture pour la cinquième fois de la semaine.

Aujourd’hui ?

Même rester plus de 30 jours chez nos chers voisins américains demande une formalité administrative de plus — un petit formulaire à remplir, certes, mais qui suffit à semer le doute dans la tête de bien des retraités canadiens.

Combien de temps va-t-on encore être les bienvenus ?

Est-ce que ça vaut toujours la peine ?

Est-ce qu’on est devenus les vilains petits canards du Sud ?

Pendant que l’accueil des États-Unis refroidit, le Mexique, lui, chauffe à bloc

Le Mexique ouvre grand les bras aux snowbirds canadiens

Tu veux passer l’hiver au chaud sans te prendre la tête ?

Le Mexique, c’est un peu comme ce pote qui te dit : « Pose ta valise, prends une margarita, t’es chez toi ici. »

Aucune paperasse compliquée si tu viens pour quelques mois : 180 jours d’autorisation dès ton arrivée sans avoir à remplir de formulaire spécifique.

Tu veux rester plus longtemps ?

Les procédures pour obtenir un visa de résident temporaire ou permanent sont claires, abordables, et même plutôt rapides si tu t’y prends bien.

C’est cette accessibilité qui séduit de plus en plus de Canadiens, surtout dans un contexte où certains font carrément le choix de boycotter les États-Unis.

Par patriotisme, par principe, ou juste pour voter avec leur portefeuille, plusieurs snowbirds vendent leur maison secondaire en Floride et réinvestissent… ailleurs.

Et le « ailleurs » en question, devinez quoi ?

C’est le Mexique.

Pourquoi le Mexique ? Spoiler : ce n’est pas que pour les tacos

Bon, soyons honnêtes : le climat, c’est quand même LA raison numéro un.

Il fait beau, chaud, toute l’année.

On parle ici de vraies températures tropicales, pas juste de « 15 degrés et un vent glacial » comme dans certaines parties du sud de l’Espagne ou du Portugal en décembre.

Mais ce n’est pas tout.

Le Mexique, c’est aussi la proximité géographique. Tu restes sur le continent, les vols sont courts, et en cas d’urgence, tu peux rentrer au Canada en quelques heures.

C’est rassurant.

Ajoute à ça une culture chaleureuse, une cuisine qui défonce (soyons francs), une ambiance générale relax et festive, et tu commences à comprendre pourquoi les Canadiens sont de plus en plus nombreux à troquer le « Hello sir » contre le « ¡Hola amigo! ».

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Où poser ses valises quand on est snowbird au Mexique ?

Alors là, tout dépend de ton style.

Tu veux la plage, les cocotiers et la mer turquoise ? Cancún, Playa del Carmen ou Cozumel vont te plaire. Tu préfères un peu plus de calme et une vibe plus authentique ? Regarde du côté de Puerto Escondido ou de la riviera Nayarit (Sayulita, San Pancho… un bijou).

Tu es plus du genre à vouloir un climat tempéré, éviter l’humidité et profiter de soirées fraîches ? Là, on parle de Guadalajara, Mexico City ou encore Querétaro. Des villes perchées à une certaine altitude, avec des infrastructures modernes, des hôpitaux performants, et surtout… une grande communauté d’expatriés.

Petit bonus non négligeable : avoir un pied-à-terre au Mexique, c’est aussi un excellent point de connexion entre l’Amérique du Nord et du Sud, si jamais tu veux explorer plus loin. Mais honnêtement, avec tout ce qu’il y a à voir au sein même du Mexique, tu risques de ne jamais vouloir partir.

Le retour du pouvoir d’achat : merci le peso

Un autre facteur qui fait pencher la balance ? Le taux de change.

Avec l’affaiblissement du dollar canadien face au dollar américain, les États-Unis deviennent de plus en plus chers. Et devine quoi ? Le Mexique, lui, reste super accessible.

Tu manges bien, tu vis confortablement, et tu peux même envisager des petits luxes (ménage, jardinier, sorties régulières) sans exploser ton budget.

Pour un snowbird, c’est le jackpot.

Acheter une maison au Mexique ? Facile, légal, et peu coûteux

On entend encore parfois que posséder un bien immobilier au Mexique, c’est compliqué. Faux. C’est légalement encadré, sécurisé, et souvent beaucoup moins cher qu’on ne le pense.

Les frais de maintenance sont ridicules, les taxes foncières presque symboliques comparées à celles des États-Unis. Et surtout : tu peux devenir propriétaire en toute légalité, que ce soit en bord de mer ou dans une ville coloniale de l’intérieur du pays. Si tu veux t’installer durablement, ça peut aussi t’aider à obtenir la résidence.

Bref, si tu veux éviter les loyers qui explosent en Floride et t’offrir un vrai « chez toi » à moindre coût, le Mexique coche toutes les cases.

Dernier mot : vivre au Mexique, c’est pas une version all inclusive

Un petit avertissement quand même.

Vivre au Mexique en tant que snowbird, ce n’est pas comme passer deux semaines dans un resort avec bracelet fluo et buffets à volonté. C’est une vraie vie, avec ses hauts, ses bas, ses imprévus. Il faut se demander : est-ce que je cherche quelque chose de traditionnel, d’authentique ? Ou je veux rester dans un environnement très international, avec Starbucks à tous les coins de rue et des clubs anglophones ?

La bonne nouvelle, c’est que le Mexique permet tous les styles de vie. Tu peux vivre dans un village tranquille, au bord d’un lac, ou t’installer dans une grande ville ultra connectée avec tous les services. Tu peux même mixer les deux, selon la saison ou ton humeur.