Le Mexique est devenu une destination de choix pour les retraités étrangers.

Avec son climat agréable, ses plages paradisiaques, son coût de la vie abordable et sa culture riche.

Ce pays attire chaque année de plus en plus d’expatriés souhaitant vivre une retraite au soleil en retrouvant du pouvoir d’achat.

Pour éviter les mauvaises surprises il est recommandé de préparer en amont son projet de retraite au Mexique.

Dans cet article complet, nous détaillons les 5 informations essentielles à connaître pour vous préparer au mieux.

1. Le Mexique ne propose pas de visa “spécial retraité”, mais deux visas sont adaptés

Contrairement à certains pays qui proposent un visa dédié aux retraités, le Mexique n’en dispose pas à proprement parler.

Toutefois, deux types de visas sont adaptés et permettent de s’installer sur le long terme :

Le visa de résidence temporaire

Ce visa est valable pour une durée maximale de 4 ans, il doit être renouvelé chaque année. Il est parfait pour ceux qui souhaitent d’abord voir comment est la vie au Mexique avant de s’y installer à plus long terme.

Pour l’obtenir, il faut notamment :

• Justifier de ressources financières mensuelles (exemple: revenu de retraite) équivalentes à environ 300 à 400 jours de salaire minimum mexicain

• Ou prouver un montant d’épargne sur les 12 derniers mois.

Les montants varient frequemment, vous pouvez consulter le site du consulat ou nous contacter pour obtenir les chiffres les plus récents.

Le visa de résidence permanente

Ce visa donne le droit de résider indéfiniment au Mexique, sans besoin de renouvellement.

Il est généralement accessible directement aux retraités, à condition de justifier de ressources financières supérieures au visa temporaire.

➡️ Important : Toutes les démarches de visa doivent être faites depuis un consulat mexicain à l’étranger (en France ou dans un autre pays), et non sur place au Mexique.

⬇️ Nous accompagnons les retraités dans l’obtentionde leur visa ⬇️

2. Le système de santé privé est recommandé pour les retraités

Le Mexique dispose d’un système de santé public (IMSS et ISSSTE), mais dans les faits, la grande majorité des expatriés retraités utilisent les services de santé privés, car ils sont plus rapides, mieux équipés et plus fiables.

Système public (IMSS)

Il est possible de s’inscrire volontairement à l’IMSS moyennant une cotisation annuelle, mais :

• L’accès est parfois limité.

• Les délais d’attente peuvent être très longs.

• La qualité des soins est variable selon les régions.

Système privé

• Hôpitaux modernes, bien équipés, parfois avec des professionels qui parlent anglais.

• La qualité des soins à une bonne réputation.

Assurance santé

Il est fortement recommandé de souscrire à une assurance privée internationale ou mexicaine couvrant les soins locaux.

En effet, les soins non couverts peuvent être très coûteux (chirurgies, hospitalisations, traitements lourds) et même les “petits” services peuvent être cher.

A noter que ces assurances couvrent les frais dans les établissement privés, ce qui est un point important.

Nous pouvons vous guider gratuitement pour choisir l’assurance qui vous correspond le mieux en fonction de vos besoins.

3. Le coût de la vie est plus bas, mais très variable selon la région

Le Mexique est connu pour être un pays abordable, mais le coût de la vie peut varier fortement selon la ville, le niveau de confort souhaité, et vos habitudes de consommation.

Exemple de dépenses mensuelles (pour un couple retraité)

• Loyer (2 chambres, bon quartier) : 500 à 1000 €

• Alimentation : 300 à 400 €

• Assurance santé : 150 à 300 €

• Transports, loisirs, frais divers, … : 200 à 500 €

Villes abordables vs plus chères

• Villes “agréable” et plus abordable : Querétaro, Morelia, Puebla

• Villes plus chères : Playa del Carmen, Mexico City, San Miguel de Allende, Mérida

📈 En moyenne, le coût de la vie est 30 à 50 % inférieur à celui de la France.

4. Les étrangers peuvent acheter un bien immobilier

Au Mexique, les étrangers peuvent acheter un bien immobilier sans restrictions, dans certaines zones appelées zones restreintes (50 km des côtes et 100 km des frontières) le processus nécessite quelques formalités supplémentaires qui doivent être anticipée.

En zone non restreinte (l’immense majorité du territoire)

• Achat direct via un notaire (“notario público”).

• Titre de propriété à votre nom.

En zone restreinte (proche des côtes et des frontières)

• Achat via un fideicomiso : un contrat passé avec une banque mexicaine.

• Vous êtes bénéficiaire et contrôlez le bien.

• Durée : 50 ans renouvelable.

➡️ Ce système est sûr et couramment utilisé par les expatriés.

Il est également possible (moins courant) de créer une société de droit Mexicain pour faire cette acquisition.

5. Fiscalité : la France et le Mexique ont une convention pour éviter la double imposition

Comprendre la fiscalité est essentiel avant de s’installer pour votre retraite au Mexique. Cela dépend surtout de votre résidence fiscale.

Êtes-vous résident fiscal au Mexique ?

Vous l’êtes si vous passez plus de 183 jours par an dans le pays ou si votre foyer fiscal principal est au Mexique.

Conséquences fiscales

• Si vous devenez résident fiscal mexicain : vous devez déclarer vos revenus (mondiaux) au Mexique.

• Si vous restez résident fiscal français : vos revenus restent imposés en France.

Convention fiscale France-Mexique

Certains pays comme la France ont mis en place un système pour éviter la double imposition.

➡️ Il est fortement recommandé de consulter un fiscaliste pour adapter votre stratégie.

Conclusion

Prendre sa retraite au Mexique est un projet excitant, mais qui demande une bonne préparation. De nombreuses démarches doivent être anticipées : visa, logement, assurance, fiscalité… En vous informant correctement et en étant accompagné, vous pouvez éviter les erreurs coûteuses et réussir votre expatriation sereinement.